Dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire de Price Minister, je vous livre ici une critique littéraire, loin des nos billets organisationnels habituels. Parce que vous vous doutez bien que ici, on aime les mots aussi !
Dès que j’ai saisi ce livre dans les rayons de la librairie, j’ai tout de suite su qu’il me plairait. Je suis une rêveuse pleine d’imagination qui aime regarder les gens et scruter leur regard pour découvrir un peu du chemin de vie sur lequel ils sont. Chemins de traverse, chemins broussailleux, ou sentiers caillouteux, peu importe : tous m’intéressent.
Dans ce cas, il était évident que cette histoire de chemins qui se croisent sans qu’aucune prédiction ne l’ai annoncée me touche. De quoi je vous parle ? Mais de cet homme là, perdu dans les fumées de la ville qui arrivé au bout d’une impasse, décide de revenir sur ses pas et retrouver ses parents avec lesquels il s’est brouillé. Je vous parle de cette femme qui a décidé de garder un lien avec les parents de son amour disparu. Je vous parle de cet amour de l’une qui est le frère de l’autre. Je vous parle de cette veine de vie qui relie chacun des personnages à ce petit garçon, Alexandre, qui n’est autre que le prénom du disparu. Vous êtes un tantinet perdu ? C’est normal : les entremêlements de vies chamboulent tout sur leur passage, et donnent même parfois naissance à l’amour. Cet amour intense et fort qui n’a pas toujours besoin d’être fait pour être dit.
C’est juste, c’est beau, c’est fort, bref : un roman coup de coeur !