Ce besoin d’écrire

Ce besoin d’écrire, là, toujours là.

Ce besoin de noircir des pages, de prendre les mots, de les sortir, de les faire danser.

Je pourrais vivre d’encre et d’inspiration, de feuilles et d’imagination.

Je pourrais écrire encore et encore, de nuit comme de jour, écrire avec force et amour.

Je pourrais raconter mes souvenirs, deviner mon avenir, écouter mon présent.

Je pourrais relater mes sentiments, dépeindre mes regrets, transcrire mes peines et noter mes joies.

Je serais la plume de mes émotions, le miroir de mes élucubrations, le prolongement de mon obstination.

Je décrirais des paysages, inventerais des personnages, certains enjoués, certains plus sages.

Je créerais ce monde tout droit sorti de mes pensées, je le vivrais intensément, j’y songerais irrémédiablement, jusqu’à ce que le dernier point soit posé.